Je n’aime pas ce mot, c’est un mot à la mode mis à toutes les sauces.

Je n’aime pas dire que je fais du développement personnel car je ne pratique pas cette activité en dehors de mes heures de boulot comme un loisir.

Non pour moi le développement personnel c’est une façon d’être au quotidien de chercher à se sentir mieux en tentant de comprendre ce que nous ressentons.

Le développement personnel nous aide à devenir acteur de notre vie et à sortir de notre posture de victime.

Je m’explique, chaque évènement de notre vie et expérience qu’il nous est proposé de vivre est une opportunité d’en apprendre plus sur soi.

Bien entendu, il est nécessaire d’être honnête avec soi-même et de porter un regard juste sur soi pour accueillir qui on est. Et ce n’est pas toujours facile.

Faire du développement personnel, c’est accepter sa réaction et tenter de la comprendre et bien évidemment de mettre en place de nouvelles habitudes. Car comme dit plus haut, le but de tout cela est de se sentir mieux avec soi-même. Et le passage à l’action est essentielle pour ancrer en soi les changements, il ne suffit pas de les comprendre avec sa tête.

Ok tout cela c’est la théorie mais en pratique comme cela se passe-t-il ?

Faire du développement personnel c’est être à l’écoute de soi et c’est vouloir s’expandre à l’intérieur de soi. Je m’explique ; je m’excuse d’avance pour cette vision simpliste mais elle a le mérite d’être claire.

On a plusieurs soi en soi : le mental, la partie qui a peur et qui n’ose pas, la partie qui veut rentrer dans le moule et ne pas décevoir, la partie qui aime, la partie qui ressent et puis il y a celle qui sait.

Et c’est à cette dernière partie de nous à qui il faut redonner de l’espace, cette partie sait ce que nous désirons, de quoi nous avons besoin en dehors de toutes considérations et obligations.

On peut l’appeler intuition, intériorité, guidance.

Voilà ce que je fais, je cultive ma connexion à moi-même tous les jours : en dansant, coloriant, écrivant, méditant, me promenant. Je pose l’intention que pendant les 30 minutes qui arrivent, je serai connectée à moi, à mon écoute. Et je laisse venir. Je ressens, j’écoute et je respecte ce que je ressens.

Quand je vis un moment difficile, une expérience douloureuse, je prends du temps pour me reconnecter à moi, à ma partie qui sait ce dont j’ai besoin. J’utilise la danse souvent et je laisse venir les mouvements dont mon corps à besoin pour se calmer. Je peux aussi me masser et je finis par écrire : ce que cette situation m’a permis de comprendre et ce que je vais mettre en place. Parfois j’affiche mes intentions.

Oui tout cela peut prendre du temps mais comme dit l’expression le résultat en vaut la chandelle. J’ai trop souvent cultivé mon rôle de victime, me sentant mal dans mon corps et ma tête, je ne réagissais pas. Maintenant ce temps pour moi est précieux, je réagis et je me respecte.  Et je me sens mieux.